Après
le tour de l'épreuve de français du bac, jugée trop dure (en des
termes peu châtiés ! Pauvre Victor Hugo* !) par une
poignée de lycéens sur les réseaux dit sociaux, voici la
protestation contre l'épreuve de mathématiques du bac S. Ce n'est
évidemment pas la première fois que les candidats au bac (et leurs
parents!) font part de leur sentiment de « difficulté »
devant certaines épreuves du bac. Mais internet offre désormais une
caisse de résonance à ces protestations, très (trop) souvent
relayés par les média au moment où l'actualité va se mettre elle
aussi en vacances. Pourtant, comme le rappelle fort justement le
ministère, les épreuves des examens sont élaborées dans le carde
strict des programmes scolaires par des professeurs qui les
connaissent très bien. Pour chaque question d'un sujet, il est
obligatoire de faire figurer les notions et compétences exigibles
inscrites dans les programmes de chaque discipline. La rédaction des
sujets est suivie par une phase de vérification et de sélection
sous la supervision des inspecteurs de la discipline, voire des
inspecteurs généraux. Un sujet « infaisable » ou hors
programme passerait difficilement cette étape !
Ces
candidats dégoûtés par la « difficulté » de ces
épreuves ne sont pas au bout de leur peine et de leur colère. Le
bac général n'ayant presque aucune « valeur » sur le
marché du travail, ces brillants candidats s'engagent donc à
poursuivre leurs études au moins deux années après son obtention.
Deux années pendant lesquelles ils risquent fort de trouver bon
nombre de sujets encore plus « durs » !
(*)
C'est là qu'on mesure la grandeur d'un auteur : ses écrits
font encore réagir, en bien ou en mal, près de 130 ans après sa
mort...
PS :
Après le bac voici que c'est au tour du brevet des collèges d'en
prendre plein son grade par de pauvres candidats à qui ont a encore
demandé l'infaisable !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire