Si la
majorité des professeurs fonctionnaires constatent la même chose
que moi sur le montant de leur traitement du mois de juillet, le
gouvernement aura totalement raté sa mesure de dégel (provisoire)
du point d'indice ! Et voir fondre les bénéfices électoraux
qu'il pensait en tirer. En regardant le montant de ma fiche de paie
de juillet 2015, mois ou l'on ne reçoit généralement que son
traitement de base, j'ai constaté une baisse de 21 euros sur ce qui
m'a été versé en juillet 2016 ! Par quel prodige une mesure
d'augmentation salariale se traduit-elle par une baisse ?
Deux
raisons : l'augmentation de la cotisation pour pension comme
tous les ans jusqu'en 2020(*) et une augmentation de la cotisation à
la mutuelle, celle à laquelle cotise une majorité de collègues.
Sur ce dernier point, le gouvernement n'y est évidemment pour rien,
il suffirait de changer de couverture santé pour payer moins. Mais
il se trouve que ma cotisation mutualiste n'est augmentée que de 19
euros. Il y a donc une baisse effective de 2 euros de salaire que ne
compense même pas l'augmentation du point d'indice. Il en sera de
même évidemment lors de la deuxième « vague »
d'augmentation en janvier prochain. Le gouvernement pensait nous
caresser dans le sens du poil. Hélas, le gant s'est révélé
rugueux !
(*) 15
euros par mois pour les derniers échelons de la grille de
rémunération des agrégés et ce pendant 9 années (2012-2020) ce
qui représente 15x9 = 135 euros. C'est presque l'équivalent d'un
échelon qui va disparaître de nos rémunérations ! La
fonction publique d'Etat coûte de moins en moins cher...
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