Il y a
quelques mois, une amie collègue m'avait rapporté qu'un élève de
seconde l'avait qualifiée sèchement « d'autiste » parce
qu'elle ne voulait pas poursuivre une discussion dans laquelle cet
élève et quelques autres n'avaient que des arguments spécieux à
faire valoir. Suite à un rapport sur cet incident, l'élève avait
écopé d'un blâme de la part du chef d'établissement. Récemment,
cet élève a été surpris dans l'établissement en train de fumer
une herbe non autorisée par la loi. Il a été exclu 3 jours de
l'établissement. Dans notre éducation nationale « bienveillante »,
insulter un professeur est donc moins répréhensible que de fumer
des substances illicites. Je laisse à votre appréciation cette
hiérarchie des valeurs...