Concept
bien creux que celui des « digital natives », à savoir
ces générations mises en contact très tôt avec les écrans
d'ordinateurs et de téléphone mobile qualifiés
d' « intelligents ». D'après ses promoteurs, ces
jeunes seraient doués de capacités inconnues des générations
précédentes, par l'usage des ces outils et de leurs contenus. Je
crains que la fascination devant des potaches en train de taper à
toute vitesse leurs messages (ou plutôt leurs bavardages creux) sur
leurs téléphones ne les ai aveuglés sur les capacités réelles en
matière de maîtrise des outils par ces générations ! L'usage
d'un outil, aussi aisé qu'il puisse apparaître, ne certifie
certainement pas sa maîtrise. J'en ai eu encore la preuve récemment
lors d'une épreuve de bac au cours de laquelle les candidats
devaient utiliser un logiciel dont ils se sont servis maintes fois au
cours de l'année. Les trois quart des candidats examinés ont fait
preuve d'une connaissance très superficielle du dit logiciel, voire
sont restés pantois devant l'écran ! Je veux bien mettre
cette perte de moyens sur le compte du stress de l'examen mais moi
qui ne l'utilise qu'une fois par an lors de cette épreuve, j'en ai
retrouvé l'usage basique en m'exerçant une seule fois la veille.
Les pseudo « digital natives » ne sont pas près de
surpasser sans apprentissage les générations précédentes qui ont
du se frotter (durement) à l'informatique balbutiante et ses
nombreux « plantages » et autres « bug » !
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