La
rumeur a couru dans la presse d'un gel de l'avancement automatique et
des promotions dans la fonction publique d'Etat proposé par le
ministère de l'Education nationale. Le ministre a démenti avoir
suggéré cette piste d'économies arguant que cette mesure n'était
pas de son ressort mais celui du ministre de la fonction publique.
L'argument du démenti est étonnant en ce qui concerne les
personnels dont il a la charge car le ministre de l'Education peut
agir de lui même sur le salaire des professeurs en modifiant la
rémunération des heures supplémentaires et autres indemnités sans
demander l'avis de son collègue de la fonction publique. On l'a vu
récemment avec la tentative d'augmenter le service des collègues de
classes préparatoire et de BTS à salaire constant. A priori rien ne
l'empêche de proposer d'allonger la durée de changement d'échelon
dans les nouveaux statuts des professeurs en discussion dans les
commissions mise en place l'an dernier, voire les soumettre au
« mérite » comme cela est proposé régulièrement (sans
que le fameux mérite soit explicitement défini et pour cause!)
Voilà qui ne va pas attirer les étudiants à entrer dans le métier
et maintenir le pouvoir d'achat déjà modeste de ceux qui y sont
déjà. L'Etat fait depuis 2012 des économies sur le dos de ses
serviteurs : le gel du point d'indice de toute la fonction
publique est une réalité depuis 2012. Il a été reconduit en
2014...
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